Exposition collective  – Collective show
Du 7 au 15 oct. 2017 – From the 7th till the 15th of Oct. 2017 
Vernissage le 6 oct. – Opening the 6th of Oct.

 

Le projet du long maintenant (- 2) 
Série de 10 photographies (double impression UV) sur Plexiglass 
Disques de 50cm (diamètre) x 1cm (épaisseur), 2017

         


Le Projet du long maintenant s’inspire des recherches de l’écrivain et activiste américain Stewart Brand, qui vont aboutir à la construction d’une horloge dont l’autonomie, la résistance et la précision lui permettront de fonctionner pour les dix mille ans à venir. Accompagné de Brian Eno, de scientifiques et de financeurs, Brand espère fournir un contrepoint à la culture accélérée d’aujourd’hui et ainsi contribuer à une réflexion sur le long terme autour du Commun.        
Les préoccupations de Christine Laquet s’organisent autour de la déconstruction d’un système établit sur la peur. À l’aire de l’Anthropocène, la fin de la vie (humaine et non-humaine) devient une menace réelle. Pour l’artiste, l’invention de la bombe atomique ancre nos actions humaines dans le chaos, tel un moment ultime de destruction et d’anéantissement. Ces essais nucléaires réalisés entre 1945 et 1962 aux États-Unis ne manquent pas de nous rappeler une menace toujours très présente à ce jour. À l’occasion de MAKE IT LAST FOREVER, Laquet dessine une nouvelle composition qui donne suite à la version de 2015. De l’horloge étalée à la forme symbolique d’un mandala sensé « guérir un mal », cette pièce aux couleurs incandescentes -qui se projettent sur le mur comme un éclat- reflète une terrible beauté.

    

The long now project (-2)
Serie of 10 photographs
Double UV printing on Plexiglass, 2017
Each disk: 50cm (diameter) x 1cm



The title of the project is inspired by the invention of the American researcher and activist Stewart Brand: a clock whose independence, strength and accuracy will be able to operate during the ten thousand years to come. Accompanied by Brian Eno, scientists and financiers, Brand hopes to provide a counterpoint to the accelerated culture we live in and to contribute to a long term reflection about the Common. The invention of the atomic bomb anchor our human actions in chaos, as a final moment of destruction and annihilation. She chose to select twelve nuclear tests photographs, taken between 1945 and 1962 in the United States and hang them to the wall with the symbolic form of a mandala, like trying to cure an evil. Twelve pictures –design like a spread clock- attempt to cast a spell to rethink time and the speed of the world. The incandescent color images are projected on the wall like a burst, reflecting a terrible beauty.