chaines et barres en métal, 47 perles de cristal, plantes synthétiques, Météorite de Saint Christophe la Chartreuse (Coll. Muséum d’Histoire Naturelle, Nantes), 2017.
vue de Apparition disparaissante, exposition personnelle, Site Saint Sauveur, La Rocheservière, 2013.
« À la façon d’une balance romaine, un plateau de la balance reçoit la météorite, tandis que l’autre est constitué d’un chapelet de 47 boules de cristal facettées, d’un poids total équivalent à celui de la météorite : 4,7 kg. Ce chapelet descend au sol comme une traine de comète, dont l’extrémité est habitée par des plantes autotrophes, qui poussent sans substrat en synthétisant la lumière, l’air et l’humidité ambiante. Ce dispositif qui remet la météorite en lévitation dans les airs de Rocheservière, repose sur un équilibre délicat et subtil entre la masse de fer et de nickel cosmique et celle du cristal associé aux plantes. L’œuvre est d‘autant plus légère et évanescente qu’elle baigne dans une sorte de halo scintillant produit par la diffraction de la lumière dans le cristal. Comme si l’artiste avait voulu capter les feux crépitants du météore pour éclairer son projet et réenchanter le monde terrestre de l’exposition. »
Pascal Pique, dans L’artiste comme météorite. Catalogue: Apparition disparaissante. 2018.